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L'efficacité énergétique
dans la construction

Les bâtiments jouent un rôle majeur dans l’empreinte écologique mondiale, représentant environ 40 % de la consommation d’énergie et 36 % des émissions de CO2 liées à l’énergie. Face à ces chiffres alarmants, il est crucial de mettre en œuvre des mesures durables pour réduire l’impact environnemental des bâtiments. Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement, le secteur de la construction consomme près de la moitié des ressources naturelles mondiales, dont 25 % à 40 % des ressources en eau douce et 50 % des ressources en matériaux. De plus, ce secteur génère environ 35 % des déchets solides mondiaux, tandis que les bâtiments résidentiels et commerciaux consomment environ 12 % de l’eau douce mondiale.
Cependant, la qualité de l’air intérieur ne doit pas être négligée, l’Organisation mondiale de la santé estimant que 3,8 millions de décès prématurés sont attribuables chaque année à la pollution de l’air intérieur. Pour faire face à ces défis écologiques, il est essentiel d’adopter des stratégies de construction durable qui minimisent la consommation d’énergie, préservent les ressources naturelles et améliorent la qualité de vie des occupants. Les acteurs du secteur du bâtiment ont donc la responsabilité de s’engager dans une transition vers une économie plus respectueuse de l’environnement, pour le bien de la planète et des générations futures.

Qu'est-ce que l'efficacité énergétique d'un bâtiment ?

L’efficacité énergétique d’un bâtiment fait référence à la manière dont un bâtiment utilise l’énergie pour répondre à ses besoins en chauffage, refroidissement, éclairage, ventilation et fonctionnement des appareils et équipements, tout en minimisant la consommation d’énergie et en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
 
Un bâtiment éco-énergétique est conçu, construit et exploité de manière à minimiser sa consommation d’énergie et à maximiser l’utilisation des ressources naturelles, telles que la lumière du soleil et la ventilation naturelle. L’efficacité énergétique d’un bâtiment peut être améliorée grâce à diverses mesures, telles que l’isolation thermique, l’utilisation d’équipements et d’appareils éco-énergétiques, l’optimisation de l’éclairage et l’intégration de systèmes de production d’énergie renouvelable.
 
En résumé, l’efficacité énergétique d’un bâtiment est un indicateur de la performance énergétique du bâtiment et de sa capacité à répondre à ses besoins en énergie de manière responsable et durable.

Comment calculer l'efficacité énergétique d'un bâtiment ?

Pour calculer l’efficacité énergétique d’un bâtiment, il faut évaluer sa performance énergétique en prenant en compte plusieurs facteurs, tels que la consommation d’énergie, la production d’énergie renouvelable et les caractéristiques thermiques du bâtiment. Voici quelques étapes pour évaluer l’efficacité énergétique d’un bâtiment :
 
  1. Collecter les données sur la consommation d’énergie : Rassemblez les informations sur la consommation d’énergie du bâtiment pour le chauffage, la climatisation, l’éclairage, la ventilation et les appareils électroménagers. Ces données sont généralement disponibles sur les factures d’énergie ou via un système de gestion de l’énergie du bâtiment.
    Voici les principales données à collecter :
    • Sources d’énergie : Identifiez les sources d’énergie utilisées dans le bâtiment, telles que l’électricité, le gaz naturel, le fioul, le propane, le chauffage urbain ou d’autres sources d’énergie renouvelable.
    • Consommation d’énergie annuelle : Rassemblez les informations sur la consommation d’énergie annuelle pour chaque source d’énergie. Ces données sont généralement disponibles sur les factures d’énergie ou via un système de gestion de l’énergie du bâtiment.
    • Consommation d’énergie par usage : Répartissez la consommation d’énergie en fonction des différents usages, tels que le chauffage, la climatisation, l’éclairage, la ventilation, l’eau chaude sanitaire et les appareils électroménagers.
    • Données horaires ou mensuelles : Si possible, collectez des données horaires ou mensuelles pour mieux comprendre la variation de la consommation d’énergie au fil du temps et identifier les pics de consommation.
    • Systèmes de chauffage et de refroidissement : Rassemblez des informations sur les types de systèmes de chauffage et de refroidissement utilisés, leur rendement énergétique, leur âge et leur entretien.
    • Éclairage et appareils électroménagers : Identifiez les types d’éclairage et les appareils électroménagers présents dans le bâtiment, ainsi que leur consommation d’énergie et leur performance énergétique.
  2. Calculer l’intensité énergétique : L’intensité énergétique est un indicateur de la consommation d’énergie d’un bâtiment par unité de surface. Pour la calculer, divisez la consommation d’énergie annuelle totale (en kWh) par la surface du bâtiment (en mètres carrés). Le résultat vous donnera l’intensité énergétique en kWh/m²/an.
    Prendre en compte la production d’énergie renouvelable : Si le bâtiment est équipé de systèmes de production d’énergie renouvelable, tels que des panneaux solaires photovoltaïques ou des éoliennes, incluez la production d’énergie annuelle dans votre évaluation de l’efficacité énergétique.
  3. Évaluer les caractéristiques architecturales du bâtiment : Examinez l’isolation, la qualité des fenêtres, les systèmes de chauffage et de refroidissement, et la performance énergétique des appareils pour évaluer l’efficacité thermique du bâtiment. Collectez des informations sur la taille, l’âge, la conception, l’orientation, et autres caractéristiques du bâtiment qui peuvent avoir un impact sur la consommation d’énergie. Prenez en compte la localisation du bâtiment et les conditions climatiques locales, car elles peuvent influencer la consommation d’énergie pour le chauffage et la climatisation.
  4. Pour analyser toutes vos données, utiliser des outils d’évaluation de l’efficacité énergétique : Il existe plusieurs outils et méthodologies pour évaluer la performance énergétique des bâtiments, tels que la certification LEED, BREEAM ou la réglementation thermique en Suisse. Ces outils permettent d’obtenir un score ou une note d’efficacité énergétique pour votre bâtiment.
 
En rassemblant ces informations, vous pourrez avoir une vision plus précise de l’efficacité énergétique de votre bâtiment et identifier les domaines dans lesquels des améliorations peuvent être apportées pour réduire la consommation d’énergie et améliorer la performance énergétique globale.

Quel est la répartition des coûts d'une construction bois ?

Catégorie
Pourcentage du coût total
Fondations et gros œuvre
40 %
Second œuvre
35 %
Finitions
10 %
Frais architecte
15 %
Total
100 %
  • Fondations et gros œuvre : 40 % du coût total
    Terrassement, VRD, fondations en béton armé, construction des murs ossatures bois non isolés, travaux de charpente, Aménagement extérieur.
  • Second œuvre : 35 % du coût total
    Isolation, revêtements extérieurs et intérieurs, menuiseries (fenêtres et portes), électricité, plomberie, chauffage, ventilation.
  • Finitions : 10 % du coût total
    Revêtements de sol, peinture, équipements de cuisine et de salle de bains, aménagements intérieurs, éléments décoratifs.
  • Frais architecte : 15 % du coût total.
    gestion des travaux, permis de construire, taxes, assurances, éventuelles imprévus et marges de sécurité.
    •  

Quel est le prix d'une ossature bois ?

Le coût au mètre carré des murs en ossature bois en Suisse peut varier en fonction de plusieurs facteurs, tels que la nature des couches, la qualité des matériaux et la complexité du projet. Voici quelques estimations pour vous donner une idée du coût au mètre carré pour ce type de construction :

  • Coût moyen pour les murs en ossature bois (hors pose) : entre 250 et 400 CHF par mètre carré. Ce prix comprend généralement l’ossature, l’isolation, le pare-vapeur et le revêtement extérieur. Cependant, il ne tient pas compte des coûts liés à la pose, qui peuvent varier en fonction des conditions sur place et la qualification de la main-d’œuvre.

  • Coût moyen pour les murs ossature bois (avec pose) : entre 350 et 500 CHF par mètre carré. Ce prix inclut la fourniture et la pose des murs ossature bois, mais il peut être plus élevé en fonction des matériaux utilisés et de la complexité du projet.

Quel est le prix des fondations d'une maison ossature bois ?

Le coût des fondations en béton armé pour une construction en bois dépend de plusieurs facteurs, tels que la taille et la complexité du projet et la nature du sol. Voici quelques éléments à prendre en compte pour estimer le coût des fondations en béton armé :
  • Type de fondation : Il existe plusieurs types de fondations en béton armé, notamment les semelles filantes, les pieux et les radiers. Le choix du type de fondation dépend de la nature du sol, du poids de la structure et des exigences du projet. Les fondations pour une construction en bois sont généralement moins profondes et moins coûteuses que celles pour une construction en béton ou en maçonnerie, car les structures en bois sont plus légères.
  • Coût du béton : Le prix du béton varie en fonction de la région et de la qualité du matériau. En moyenne, le coût du béton oscille entre 200.- et 300.- par m3, mais il peut être plus élevé pour des bétons spécifiques ou si la nécessité d’une pompe s’impose.
  • Coût des armatures : Le coût des armatures en acier pour le béton armé dépend de la quantité et du type d’acier utilisé. En moyenne, le prix des armatures varie entre 3.- et 4 .- par kilogramme, mais il peut fluctuer en fonction des prix de l’acier sur le marché. 
  • Main-d’œuvre et équipement : Le coût de la main-d’œuvre pour la réalisation des fondations en béton armé dépend de l’environnement, de la nature des sols et de la complexité du projet. En plus de la main-d’œuvre, il faut également prendre en compte les coûts liés à l’utilisation de machine et de matériels spécifiques pour creuser, coffrer, couler et réaliser les finitions des fondations.
 
En tenant compte de ces facteurs, le coût total des fondations en béton armé pour une construction en bois peut varier entre 400.- et 700 .- par mètre carré, voire plus pour des projets complexes ou des conditions de sol difficiles. Ces estimations sont données à titre indicatif et peuvent varier en fonction des spécificités de votre projet et de la région dans laquelle vous construisez.
 

Quelle est la durée de vie d'une maison en bois ?

La durée de vie d’une maison en bois dépend de plusieurs facteurs, notamment la qualité des matériaux utilisés, la conception de la maison et la qualité de la construction. Malgré les idées reçu, une maison en bois bien construite et bien entretenue peut durer plusieurs siècles.
Certaines maisons en bois historiques en Europe et en Asie ont duré des centaines d’années, témoignant de la durabilité des constructions bois. Cependant, pour maximiser la durée de vie d’une maison en bois, il est important de prendre en compte les éléments suivants :
  1. Conception : Une conception architecturale adaptée, qui tient compte des conditions climatiques et environnementales locales, est essentielle pour assurer la longévité d’une maison en bois.
  2. Matériaux : L’utilisation de bois de qualité, traité contre les insectes, les champignons et l’humidité, contribue à prolonger la durée de vie de la structure. Les essences de bois durables, telles que le mélèze, le cèdre ou le douglas, sont souvent recommandées pour les constructions en bois.
  3. Construction : Une mise en œuvre de qualité par des professionnels expérimentés garantit que la maison en bois est construite correctement et résiste au passage du temps.
  4. Entretien : Un entretien régulier, notamment le contrôle des problèmes d’humidité, la vérification des éventuelles infiltrations d’eau et la réparation des dommages causés par les insectes ou les intempéries, est essentiel pour préserver la durabilité de la structure en bois.
  5. Protection : Les revêtements extérieurs, les peintures et les traitements de surface jouent un rôle crucial dans la protection du bois contre les éléments, tels que les rayons UV, l’humidité et les variations de température.
 
En résumé, une maison en bois bien conçue, construite avec des matériaux de qualité et entretenue régulièrement peut avoir une durée de vie très longue, rivalisant avec les constructions traditionnelles en maçonnerie ou en béton.

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